Tracts anti-Pyongyang : les familles des victimes d'enlèvement envisagent de cesser les largages

L’association des sud-Coréens dont les proches ont été enlevés par la Corée du Nord dans le passé a annoncé aujourd’hui qu’elle allait envisager la suspension des envois de tracts anti-Pyongyang au-delà de la frontière. Une volte-face après ne pas avoir voulu céder à l’appel de l’administration Lee Jae Myung en ce sens.
Son représentant a expliqué avoir reçu, hier, un coup de fil de consolation de la part du nouveau vice-ministre de la Réunification et eu une conversation positive avec lui. Choi Sung-yong a aussi promis de faire connaître, avant le 10 juillet, la décision de cesser ou non les lancers de pamphlets dénonçant le régime de Kim Jong-un, après discussions avec les membres de son association. Le 11 juin, celle-ci avait déclaré au commissariat de police un rassemblement pour les nouvelles opérations de largages entre le 14 juin et le 10 juillet. Mais lors d’une conférence de presse, le 16, ses membres ont manifesté leur intention de les interrompre, si un réconfort sincère leur est adressé.
Selon Choi, des responsables de l’actuelle administration se rendent compte de la question des civils sud-coréens kidnappés par Pyongyang et ont considérablement aidé dans le passé à tenter de la résoudre. Il a souhaité les voir continuer d’œuvrer pour vérifier leur sort via un dialogue avec le pays communiste.
A noter que cette année, ces familles ont lâché à trois reprises des ballons porteurs de messages hostiles de l’autre côté du 38e parallèle. Le nouveau gouvernement étudie la possibilité d’amender les lois concernées en vue d’améliorer l’efficacité des sanctions à l’encontre des auteurs des largages.
[Photo : YONHAP News]