Droits humains en Corée du Nord : les associations exhortent le gouvernement à agir

Les associations pour les droits de l'Homme en Corée du Nord ont demandé au gouvernement de créer une entité chargée du rapatriement des soldats et civils sud-coréens enlevés ou détenus par le pays communiste, sous l'autorité du président ou du Premier ministre. Des consultations régulières sur le sujet ont également été réclamées.
Au cours d’une conférence de presse, aujourd’hui, leurs représentants ont annoncé tenir une réunion pour rappeler au gouvernement ses obligations politiques et juridiques, en vertu de la loi internationale et de la Constitution. A l’issue de celle-ci, les ONG ont demandé la mise en œuvre des obligations stipulées dans la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, que la Corée du Sud a signée. Avant d’appeler à créer une loi spéciale relative à l'établissement des vérités et à l'indemnisation des victimes ainsi qu’au soutien pour soulager les souffrances sociales et psychologiques des familles des victimes.
Lors de la rencontre, Choi Jin-young, fils de Choi Choon-gil, le missionnaire enlevé par le Nord en 2014, et Son Myeong-wha, fille d'un prisonnier de guerre, qui, née au-dessus du 38e parallèle, avait trouvé refuge au Sud, ont témoigné de la violation des droits humains dans le royaume ermite.
[Photo : YONHAP News]