Lundi dernier, s’est tenue une conférence spéciale organisée par la coopérative des artistes Lulu Lala. Le conférencier était l’artiste Shin Hak-chul, connu pour sa description sincère des marginaux.
Partager les inquiétudes et les espoirs des autres artistes aide certainement à atténuer les difficultés auxquelles ils doivent faire face pour arriver à vivre de leur art tout en préservant leur intégrité artistique.

« Je suis une femme écrivain très solitaire. Mais pouvoir travailler ensemble avec d’autres artistes qui ont des vues semblables aux miennes m’apporte beaucoup. Ces personnes ont les mêmes idées et intérêts. De tels groupes sont nécessaires pour l’art aussi bien que dans d’autres disciplines. Quand je travaille toute seule, je dois faire face à certaines limites comme le courage ou dans mes relations avec les autres, mais ce genre de rencontre m’aide à me surpasser. »

Si ces artistes avaient persisté à travailler seuls, ils auraient manqué de découvrir les dernières tendances et de pouvoir échanger avec des confrères qui partagent le même esprit. Il est difficile, dans ce domaine, de rencontrer des maîtres reconnus pour leur expérience et encore plus de les rencontrer en personne et d’obtenir leurs conseils.

« Je n’avais rencontré monsieur Shin Hak-chul qu’à travers ses livres. C’était donc formidable de pouvoir l’écouter raconter sa vie et ses histoires sur l’art et la philosophie. L’époque change et les sujets pour la peinture également. Cette conférence était très utile dans le sens où on a eu la chance de poser des questions et de discuter sur ces évolutions. J’ai même pu aborder des sujets plus personnels concernant mon avenir en tant qu’artiste. Cette rencontre a été particulièrement fructueuse. »

La coopérative Lulu Lala a été fondée en mars dernier. Elle a été créée dans le but de casser un système où seuls les artistes les plus réputés peuvent profiter du soutien de riches sponsors pour donner des opportunités à des artistes au talent prometteur mais encore peu connus.