« C’est comme un grand terrain de jeu parce c’est amusant... Le fleuve Han est plus long et plus large et il a plus de ponts que la plupart des autres fleuves des villes étrangères. »

Les abords du fleuve Han qui traverse Séoul sont une vaste aire de jeu pour tous les habitants de la capitale aussi bien que pour les touristes. En semaine, les mamans se promènent avec leurs poussettes et profitent de l’air frais et les vélos roulent sur les pistes cyclables qui longent le fleuve.

Chaque année, en automne, s’y tient le festival des feux d’artifice et le week-end et l’été, les familles viennent camper. Le fleuve Han est un lieu charmant en plein cœur d’une forêt de béton.

Des bateaux de tourisme voguent tranquillement sur le fleuve. Cet environnement paisible et reposant est dû grâce au dur labeur et à une totale dévotion des sud-Coréens, depuis ces cinquante dernières années.

Le fleuve Han résulte d’une combinaison de deux fleuves, le fleuve Bukhan qui prend sa source dans le mont Geumgang et le fleuve Namhan qui part de la montagne Odae. Il traverse la ville de Séoul pour se jeter à l’ouest dans la Mer jaune. D’une longueur de 514 kilomètres, le fleuve est parsemé de trente ponts en tout, commençant en amont avec le pont Paldang pour se terminer avec le pont Ilsan à l’ouest. Situé au milieu de la péninsule coréenne, le fleuve Han occupe également une place centrale dans l’histoire de la Corée.

« Le fleuve Han est la base de la culture coréenne et la ligne de vie du peuple coréen. C’est pour cela que ceux qui vivent autour du fleuve Han dominent toute la péninsule. C’était comme ça avec les royaumes de Baekje, Silla, et Goguryeo. Pour les Coréens, le fleuve était, à ce point, important. »