Cette semaine, coup de projecteur sur Kim Young-jin, une designer de « hanbok » qui réinvente la beauté traditionnelle coréenne.

Kim dessine un large éventail de vêtements et d’accessoires. Dans son portefolio on retrouve ainsi, aussi bien des « hanbok », le vêtement traditionnel coréen, que des robes de mariée ou des tenues décontractées, sans oublier une gamme décorative et des ornements pour la literie. Mais, ce qui fait sa force et la différencie, en dehors de sa façon unique de recréer la beauté de la Corée, c’est sa capacité d’incorporer à son travail des lieux, des personnes, et des époques différentes.

Même si elle utilise des lacets et des matériaux occidentaux, Kim Young-jin ne sacrifie jamais l'héritage coréen ni à l’esprit ou à la beauté des lignes du « hanbok ». Au contraire, la parfaite symbiose entre l'Est et l'Ouest semblent impressionner les clients étrangers.

Ses créations ont obtenu des critiques élogieuses lors du défilé de mode tenu à Milan en 2015 et durant l'exposition « Korea Now » au Musée des Arts Décoratifs à Paris.

Parmi les clientes prestigieuses de la styliste, on trouve l'actrice Tilda Swinton qui s’est offerte un hanbok modernisé alors qu'elle était à Séoul pour un défilé de mode Chanel et des séances photos.

Ne pas s’imposer de contraintes, être toujours prête au changement, voilà sans doute ce qui définit l'identité Kim Young-jin qui croit fermement que cet esprit peut garantir à sa marque une longévité sur plusieurs siècles.