Cette semaine, coup de projecteur sur Cho Jung-rae, le réalisateur du film déchirant, « Le retour au pays natal », qui aborde le sujet des esclaves sexuelles de la Seconde guerre mondiale.



« Le retour au pays natal », Gwihyang en coréen, raconte l'histoire poignante d'adolescentes qui ont été emmenées de force de leurs maisons et contraintes à l'esclavage sexuel pour des soldats impériaux japonais pendant la Seconde guerre mondiale. Le film qui parle de leur indicible souffrance a rendu furieux et soulevé le cœur de tous ceux qui ont vu.



Quatorze années - c’est le temps qu'il a fallu au réalisateur pour monter son film. Alors que le cinéaste était à la recherche de financements, les victimes maintenant très âgées décédaient une par une. Quand les gens ont entendu parler de ce projet de production et des difficultés qu'il rencontrait, environ 75 000 anonymes ont investi afin de réunir suffisamment d'argent pour que le film se fasse. Ironie du sort, « Le retour au pays natal » caracole maintenant en tête du box-office.



Le réalisateur du film Cho Jung-rae, qui remercie le ciel tous les jours, voit ce succès comme un miracle car l’histoire de la production de son film, « Le retour au pays natal » a été un parcours du combattant semé d’embuches, de rejets et d’échecs.