Persuadés que les liqueurs traditionnelles coréennes sont plus saines et provoquent moins « la gueule de bois » que les alcools industriels, de plus en plus de sud-Coréens commencent à s’intéresser à la fabrication du vin fait maison. Mais alors qu'ils apprennent à faire du vin traditionnel, ils découvrent l’intérêt et les particularités des alcools séculaires pays.
La personne chargée de guider les élèves à travers cet apprentissage est Park Rock-dam, le patron de l'école des vins traditionnels de Corée. Depuis plus de trois décennies, il étudie les alcools anciens du pays et a réussi à retrouver plus de 1000 recettes de boissons traditionnelles et à les recréer. Il est également le fer de lance du mouvement visant à préserver et faire connaître les méthodes ancestrales de production de boissons alcoolisées.
Park a commencé à faire des vins traditionnels en 1986 et s’est mis à recréer des vieux vins perdus en 1997, de sorte que son nectar le plus ancien est âgé de presque 20 ans.
Retour sur le parcours de cet iconoclaste qui a fait ses débuts professionnels en tant que poète. Le vin et la poésie, un plan de carrière qui ressemble à une combinaison parfaite mais qui ne va pas s’écrire sans difficultés…