Le 19 novembre dernier, dans le quartier Samsung, dans le sud de Séoul, s’est tenu au musée du kimchi, un rassemblement pour la préparation du kimchi. Les femmes au foyer s’affairent en effet, depuis plusieurs jours, avec ce que l’on appelle en coréen « ipdong », c’est-à-dire l’arrivée de l’hiver. En cette période de l’année, les Coréens préparent traditionnellement une large quantité de kimchi pour passer l’hiver. Ce rituel saisonnier a pour nom en coréen, « kimjang ».
Le kimchi est un condiment qui accompagne de nombreux plats - la rafraîchissante soupe au kimchi, le ragoût préparé avec du kimchi et de la viande, le kimchi avec le tofu - le fromage de soja -, le kimchi avec du riz sauté, pour n’en nommer que quelques-uns.
« Si le kimchi est bon, je n’ai pas besoin d’autres plats d’accompagnement. Je ne peux tout simplement pas imaginer une table sans kimchi. Je ne pourrai jamais me lasser du kimchi même si j’en mangeais tous les jours. Le kimchi dans le kimbap, dans le riz sauté ou avec du tofu... bref, on ne peut pas vivre sans kimchi. »
On dirait tout simplement du chou mélangé avec de la poudre de piment rouge. Et pourtant, le kimchi attire l’attention du monde entier comme l’un des plats du 21ème siècle.