Suivant les traces de « Nanta » et de « Jump », « Fanta-stic » est une production comique muette qui est actuellement sur les planches au Hall 63 de la Cité des Arts.

Le spectacle est une fusion d’instruments à percussions, de chants, de danses, d’acrobaties, et même d’arts martiaux. Les instruments traditionnels coréens sont joués en pleine harmonie avec les instruments occidentaux. Bien que le spectacle ait une intrigue, il n’en reste pas moins muet. Il est ponctué de beaucoup d’humour, et tout est en direct. On pourrait le définir comme une fusion de genres musicaux.

« Fanta-stic » a fait ses débuts en avril 2009, et depuis n’a eu de cesse de réjouir son public. En combinant tous les aspects culturels coréens qui attirent l’audience étrangère, « Fanta-stic » éclipse « Nanta » et « Jump » tant sur la gamme que sur le degré de sophistication. Si « Nanta » tourne autour des instruments à percussion et « Jump » sur les arts martiaux, « Fanta-stic » est un assortiment des deux.


« En Chine, les touristes vont voir jingju, un opéra chinois, et au Japon, kabuki. Lorsqu’ils vont en Corée, ce sont des spectacles de samulnori et de danses et de musiques traditionnelles. Et même si la Corée est riche culturellement, les contenus n’en sont pas moins difficiles à comprendre pour les étrangers. Pour qu’il y ait un véritable échange culturel, cela doit être drôle et intéressant. Et c’est exactement « Fanta-stic ». Il contient tous les ingrédients du samulnori, de la danse et de la musique traditionnelle, aussi bien que des arts martiaux, du b-boy et du hip hop. « Fanta-stic », c’est un peu comme le bibimbap, c’est une combinaison harmonieuse de divers éléments.»