Le parc Yeouido au centre du quartier financier de l’île du même nom, le parc Seonyudo situé à mi-chemin du pont Yanghwa, les parcs du stade de la Coupe du Monde à l’ouest de Séoul, sont quelques exemples d’espaces verts où les habitants de Séoul peuvent se détendre à l’ombre des arbres ou sur les gazons verts.

Mais la mère de tous les parcs de la ville est la Forêt de Séoul qui se trouve à l’est de la capitale, dans l’arrondissement de Seongdong. C’est le seul parc de la ville qui mérite sa dénomination de « forêt ». Avec ses 115 hectares, il est cinq fois plus grand que le parc de Yeouido.

Il y a seize entrées pour la Forêt de Séoul. Mais le plus pratique est de descendre à la station Parc récréatif Ttukseom sur la ligne 7 et d’aller vers l’entrée principale. La Forêt de Séoul est ouverte au public depuis le 18 juin 2005.

« La Forêt de Séoul est un lieu pour les habitants de la capitale. Elle s’est inspirée de Hyde Park à Londres et de Central Park à New York, pour que les citadins puissent s’y reposer et apprécier la nature. Le parc fut conçu comme une forêt où la vie au sein de la nature est respectée, où les citadins participent à son entretien et dont chacun peut jouir. Le coût de sa création fut d’environ 170 millions d’euros. »

La Forêt de Séoul s’appelait auparavant Ttukseom ou île Ttuk. Les arbres étaient tellement denses que l’on y a signalé, à plusieurs reprises, la présence de tigres. Mais est-ce vraiment bien une île ?

« Ttukseom est à la fois une île et pas une île. Elle est entre le point de ralliement de la rivière Jungrang et du fleuve Han. Elle devient une île seulement lorsqu’il pleut beaucoup. Ttukseom était une terre réservée à la chasse royale. Des archives mentionnent que, durant la dynastie Joseon, les rois vinrent y chasser 151 fois sur une période d’un siècle, soit une à deux fois par an. »