Hyundai Motor et la ville de Gwangju, située au sud-ouest de la Corée du Sud, ne parviennent toujours pas à se mettre d'accord sur un projet d'investissement qui consiste à créer des emplois à un salaire réduit de moitié par rapport à la moyenne du secteur. Si les négociations aboutissent, le projet deviendra le premier cas d'une sorte de contrat de solidarité, un modèle symbiotique entre employés et employeur.
La pomme de discorde réside dans les critères régissant l'évaluation des salaires. Le premier constructeur sud-coréen a proposé d’établir un salaire annuel de 35 millions de wons, soit environ 27 210 euros, pour un contrat de 44 heures de travail par semaine. Or, la ville de Gwangju et les syndicats exigent que seule la règle de 40 heures de travail hebdomadaire soit spécifiée.
La collectivité locale souhaite également accueillir les lignes de production de véhicules écologiques. Une proposition que l'industriel ne semble pas prêt à accepter. Les parties concernées ne disposent que de quinze jours pour aboutir à un compromis visant à fixer le budget nécessaire au projet.