De nombreux experts s’inquiètent d’une baisse des capacités de lutte face aux crises sanitaires, en cas de transfert de l’Institut national de la santé sous la tutelle du ministère de la Santé au lieu du Centre de prévention et de contrôle des maladies (KCDC). Face à cette situation, le président de la République, Moon Jae-in, a ordonné de reprendre à zéro les démarches lancées dans le cadre de cette réorganisation.
Cette polémique est intervenue alors que le gouvernement a annoncé, mercredi, sa volonté d’élever le statut du KCDC au rang d’organisme administratif central à part entière. Or, d’après des groupes de spécialistes, le système de coopération étroite établi jusqu’à présent entre le KCDC et l’institut en question risque d’être ébranlé si les deux établissements se séparent. Par exemple, l’institut a pu développer rapidement des techniques de dépistage du COVID-19 car il était sous le même toit que le KCDC.
Dans ce contexte, même une pétition a été déposée sur le site de la Cheongwadae, appelant à retirer ce plan de réorganisation.