Nippon Steel & Sumitomo Metal (NSSM) n’a pas tardé à réagir à la décision de la justice sud-coréenne de saisir ses actifs pour le dédommagement de quatre personnes ayant travaillé dans ses usines lors du deuxième conflit mondial.
D’après les médias japonais, la firme compte demander un « pourvoi immédiat » contre cette décision. Elle a une semaine pour le faire. Le cas échéant, la confiscation de ses actions de PNR sera définitivement arrêtée.
La chaîne NHK a rapporté que, du point de vue de NSSM, la question de ces travailleurs a été résolue, de manière complète et définitive, par la signature du traité de 1965, qui rétablissait les relations diplomatiques Séoul-Tokyo.
L’agence Kyodo News a de son côté indiqué que le géant de l’acier envisageait de faire face au dossier, de façon appropriée, en prenant en compte aussi les démarches diplomatiques entre les gouvernements des deux pays voisins.