A l’Assemblée nationale, les projets gouvernementaux de ratification de trois conventions fondamentales de l’Organisation internationale du travail (OIT) ont été adoptés hier en commission. Ils doivent encore être votés en séance plénière.
Les trois conventions en question portent sur le travail forcé (n° 29), la liberté syndicale et la protection du droit syndical (n° 87) et le droit d'organisation et de négociation collective (n° 98).
Le Minjoo, la majorité présidentielle, et l’opposition ont été unanimes à approuver la première, tandis que les élus du Parti du Pouvoir du Peuple (PPP), la principale force de l’opposition, ont choisi de claquer la porte de la réunion en signe de rejet des deux autres, qui ont donc été approuvées en leur absence.
Pour rappel, l’agence onusienne qualifie de « fondamentales » huit de ses 190 conventions. La Corée du Sud n’en a pas encore ratifié quatre. Son gouvernement les avait soumises en juillet 2020 à l’approbation parlementaire, sauf le texte n°105 sur l'abolition du travail forcé.