Les chefs de l’administration fiscale de la Corée du Sud et du Danemark se sont réunis pour la première fois. Le directeur du Service national des impôts (NTS) sud-coréen Kim Dae-ji a rencontré son homologue danoise Merete Agergaard les 9 et 10 septembre à Copenhague.

Les deux interlocuteurs ont partagé l’idée que la fonction et le rôle du fisc s’est élargi désormais aux services du bien-être au-delà de la simple perception des impôts. Et ils ont aussi discuté des stratégies liées à ce changement de paradigme ainsi que des orientations de l’administration fiscale électronique.

Selon les autorités sud-coréennes, le Danemark disposant d’une expérience et d’un savoir-faire riches dans ce domaine, la coopération bilatérale est importante pour établir le plan fiscal du pays du Matin clair.

Lundi dernier, le haut fonctionnaire sud-coréen s’est entretenu avec son homologue hongrois Vagujhelyi Ferenc à Budapest. Les deux pays ont paraphé un mémorandum d’entente visant à doper les échanges autour du « fisc électronique » et de l’intelligence artificielle (IA). Kim a demandé un soutien particulier pour les entreprises de son pays installées sur place en soulignant l’importance de la résolution de la double imposition.

Dans la foulée, hier, le dirigeant du fisc sud-coréen s’est retrouvé avec la secrétaire exécutive de l'Organisation intra-européenne des administrations fiscales (IOTA), Alix Perrignon de Troyes. L’occasion de délibérer sur la promotion des réseaux de collaboration avec 44 pays européens ainsi que le renforcement de l’assistance fiscale pour les sociétés sud-coréennes.

La Corée du Sud a adhéré à l’IOTA en juillet dernier comme membre associé, pour la première fois pour un pays non-européen.