L’artiste Lee In-hae ouvrira une exposition rassemblant des portraits d’anciennes « wianbu », les femmes de réconfort victimes de l'esclavage sexuel perpétré par l’armée impériale du Japon pendant la Seconde guerre mondiale.
L’exposition intitulée « Le Sommeil profond et la chambre des souvenirs » se tiendra du 6 au 19 mars dans la galerie Insaart dans le quartier d’Insa à Séoul. Elle proposera les portraits de 38 femmes peints avec de l'acrylique et du pastel sur du hanji, le papier coréen.
Selon Lee, au milieu de l'intérêt porté à l'Histoire et aux femmes, ainsi qu'aux thèmes de la dignité humaine, de la guerre et de la paix, les femmes de réconfort ont été convoquées dans l'Histoire, puis ont de nouveau disparu. L’artiste sud-coréen a donc préparé cet événement pour consoler leur souffrance et parler de la paix à travers une réflexion sur l’Histoire.
Lee In-hae a étudié en Russie la peinture réaliste et les icônes, symboles religieux des églises orientales. Ses œuvres décrivent souvent l'oppression de l'Histoire et le deuil.