Pyongyang et le commandement des Nations unies en Corée (UNC) ont eu un échange téléphonique concernant Travis King. Ce soldat américain est passé au Nord le 18 juillet en franchissant, sans autorisation, la ligne de démarcation séparant les deux Corées.

Cette annonce a été faite hier par le département d’Etat américain. Selon son porte-parole, c’est le régime communiste qui a appelé l’UNC pour reconfirmer la présence du militaire américain sur son sol. Matthew Miller a également précisé que ce coup de fil avait eu lieu pendant ces dernières 48 heures. Il s’agit du deuxième contact du genre entre Washington et Pyongyang par l’intermédiaire de l’UNC. Le premier ayant été effectué le jour même de la fuite du jeune GI de 23 ans.

Et, cette fois encore, le royaume ermite n’a donné aucune précision sur sa sécurité, ni accepté la demande américaine de pourparlers sur son sort.

Le Nord fait aussi la sourde oreille à la proposition de négociation par voie diplomatique. De quoi inquiéter l’administration de Joe Biden. Celle-ci redoute désormais que la situation ne s’enlise.