Le CIO, le Comité international olympique, a signé vendredi dernier avec Toyota un contrat de sponsor olympique mondial (TOP) jusqu’aux JO d’été de 2024. Le constructeur automobile japonais déboursera alors 1 000 milliards de wons, soit 835 millions d’euros, d'ici là.

Problème. C’est que contrairement à ce qui a été prévu initialement, le contrat entrera en vigueur en 2017. Alors que la Corée du Sud organisera l’année suivante les JO d’hiver à Pyeongchang, son comité d’organisation cherchait à signer un contrat de sponsor local avec Hyundai Motor. Un contrat de 100 milliards de wons.

Ce projet risque de tomber à l’eau, puisque selon la politique du CIO pour la protection de son sponsor, le comité ne peut le conclure avec une firme sud-coréenne dont le secteur est le même que celui du sponsor mondial. Ses négociations avec Hyundai restent donc complètement suspendues.

Cela risque de compromettre le financement de la compétition de 2018. Sur le budget opérationnel du comité, qui s’élève à 2 000 milliards de wons, 850 milliards doivent provenir des sponsors locaux. Mais jusqu’à présent, le comité en a signé le contrat avec seulement cinq, dont le montant ne représente que 30 % de l’objectif.