Comme prévu, la compagnie d’électricité de Tokyo (Tepco) a lancé aujourd'hui un deuxième déversement en mer des eaux contaminées de la centrale nucléaire sinistrée de Fukushima Daiichi, une vingtaine de jours après la fin de la première opération.
Ce nouveau rejet devrait lui aussi durer environ 17 jours et porter sur près de 7 800 mètres cubes d’eau polluée mais diluée avec de l’eau de mer, soit quelque 460 mètres cubes par jour et ce par un tunnel, d'un kilomètre de long.
La Tepco, l’exploitant de la centrale, a commencé mardi la préparation de l’évacuation. Il s’agit notamment de mettre dans des citernes géantes l’eau diluée et de mesurer la concentration en tritium. Elle a annoncé avoir détecté, dans les échantillons prélevés, une petite quantité de radionucléides comme le carbone-14 et le césium-137, assurant cependant que leur niveau est conforme aux limites fixées.
La société nippone avait précédemment indiqué aussi qu’aucune anomalie empêchant le deuxième déversement n’avait été repérée dans l’eau de mer comme dans des poissons après le premier rejet.
Cette fois encore, le gouvernement sud-coréen va dépêcher sur place des experts afin de surveiller l’opération. Mais le programme détaillé de ces derniers n’est pas connu.
Par ailleurs, les parties contractantes au Protocole de Londres sur la prévention de la pollution marine, réunies en assemblée générale dans la capitale britannique, doivent débattre aujourd’hui du plan japonais. Le ministère sud-coréen des Affaires maritimes et de la Pêche doit lui aussi faire part de sa position à cet égard devant le rassemblement.