L’an dernier, un total de 310 000 sud-Coréens ont effectué un voyage d’affaires de court séjour au Japon. Mais aucun d’entre eux n’ a pu y retourner depuis mars dernier, date à laquelle le pays du Soleil levant leur a interdit l’entrée sur son territoire, en raison de l’épidémie du coronavirus.
Or, en vertu d’un accord conclu hier avec Séoul, Tokyo a décidé d’élargir l’assouplissement de ces restrictions sur ces déplacements d’affaires. La nouvelle mesure concerne les visites de courte durée et celles de fonctionnaires, dont les diplomates.
Concrètement, elle prévoit d’accorder des procédures d’entrée exceptionnelles et accélérées. Ces voyageurs n’auront pas besoin de se placer en quarantaine. Le gouvernement nippon avait déjà donné son feu vert aux voyageurs d’affaires long séjour, à condition que ceux-ci acceptent, eux, 14 jours de confinement.
Pourtant, dans tous les cas, il leur est obligatoire de se soumettre aux différentes mesures sanitaires imposées par l’archipel. Il s’agit de commencer à prendre la température deux semaines avant leur départ et de présenter une attestation de test négatif délivrée dans un délai de 72 heures au plus tard avant leur embarquement, entre autres. Un autre dépistage sera exigé à l’aéroport à l’arrivée.
Des règles similaires seront appliquées aux hommes d’affaires japonais qui viendront en Corée du Sud. Le Japon est le cinquième Etat avec lequel Séoul conclut un tel accord, qui est salué par les organisations patronales du pays du Matin clair et qui entrera en vigueur demain.