Nouvelles

Kim A-lang et Lee Yu-bin, grandes amatrices de boys bands de k-pop
Un journal sud-coréen a publié un article sur les patineuses de l’équipe nationale sud-coréenne, Kim A-lang et Lee Yu-bin qui ont décroché hier une médaille d’or en relais 3 000 mètres. Selon cet article, elles sont respectivement de grandes fans des groupes de k-pop EXO et BTS. Kim, l’aînée de l’équipe sud-coréenne de patinage de vitesse sur piste courte féminin, s’est déclarée dès les Jeux olympique de 2014 une admiratrice du membre d’EXO Xiumin. Elle a alors posté une photo d’un événement auquel le chanteur avait assisté en ajoutant un commentaire : « J’aurais dû y aller, je voulais y aller, j’ai envie de le voir… » La photo de profil de sa messagerie mobile et le fond d'écran de son téléphone portable sont aussi des photos de Xiumin. La cadette de l’équipe, Lee Yu-bin, est un fan de Ji-min de BTS. Sur la vidéo postée sur la chaîne officielle des Jeux de PyeongChang sur Youtube, un journaliste lui pose une question : « Si vous deviez choisir entre Taegeuk 1-jang, le 1er poomsae, un enchaînement de techniques du taekwondo, et la danse de la chanson « DNA » de BTS, pour présenter lors de la cérémonie de clôture, lequel choisiriez-vous ? ». Et Lee n’a pas hésité à répondre « DNA ». Dans une autre interview, elle a confié qu’elle regardait les vidéos du groupe pour se libérer du stress. De plus, elle a acheté des petits produits dérivés du boys band pour les porter sur son uniforme. Face à cette nouvelle, des internautes ont laissé divers commentaires comme : « C’est vraiment mignon », « Je ne savais pas que Lee Yu-bin était admiratrice de BTS » ou « Si vous décrochez une médaille d’or, il sera peut-être possible de rencontrer BTS en personne ». (Photo : Yonhap)
2018-02-21

Ici, PyeongChang

La journée d’un cuisinier au village olympique
Le comité olympique de PyeongChang gère cinq restaurants dans les villages olympiques. Dans chaque restaurant, sept ou neuf équipes de cuisiniers préparent en alternance le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner pour les athlètes, les journalistes et les autres participants de la manifestation sportive. Kim est l’un d’entre eux. Son entreprise est chargée de la restauration des Jeux olympiques de PyeongChang et il est affecté à l’un de ces restaurants. Son travail commence dès 2h du matin. Alors, il se réveille à minuit trente. Il fait partie de l’équipe du petit déjeuner. Après avoir pris une douche, il prend la navette avec ses collègues. Au bout d’une heure de trajet, il arrive au village olympique. Il prend son repas avec des plats que l’équipe précédente avait préparés. En moyenne, 7 000 personnes utilisent ce restaurant et un tiers d’entre eux prennent le petit déjeuner. Ca fait donc 2 500 personnes. Pour des raisons hygiéniques, les cuisiniers ne peuvent pas apporter leurs affaires personnelles dans le restaurant. Ils y entrent après avoir désinfecté leurs mains et leurs chaussures. A 2h 20, Kim se met à travailler. Bien que leurs clients soient de nationalités différentes, les recettes de cuisine sont relativement simples. Car selon les instructions du Comité international olympique, on évite les ingrédients qui risquent de provoquer des allergies et les mets trop piquants ou trop salés. Les plats sont prêts à 4h et demie. Avant de les servir, les cuisiniers les essaient pour vérifier s’ils sont bons. A 5h du matin, la porte du restaurant s’ouvre et les clients arrivent. Le repas est servi sous forme de buffet à volonté. A 7h, Kim et ses collègues reçoivent de nouveaux ingrédients et les préparent, tout en complétant les plats qui manquent au buffet. A 10h, tous les clients partent et les cuisiniers ferment le restaurant pour ranger la cuisine. A ce moment-là, l’équipe suivante arrive pour préparer le déjeuner. Kim prend son repas avec les membres de son équipe et part à 11h pour rentrer chez lui. Puis il sort avec ses collègues pour s’amuser un peu, mais il ne reste pas longtemps dehors. Il se couche avant 16h pour se lever à minuit trente. (Photo : Yonhap)
2018-02-21

Ici, PyeongChang

Les commerçants de Pyeongchang déboussolés par les méthodes de paiement des visiteurs étrangers
Beaucoup de restaurants à Pyeongchang et à Gangneung où se déroulent les Jeux olympiques voient augmenter leur chiffre d’affaires grâce aux participants de cet événement sportif. Ils se sont pourtant heurtés à un problème inattendu. C’est le fait que chacun paie sa part. La plupart des étrangers qui y viennent utilisent cette façon de paiement. En Corée du Sud, quand un groupe mange ensemble, en général, une seule personne règle l’addition. Même s’ils partagent ensemble les frais, soit ils collectent l’argent avant d’aller à la caisse, soit une personne utilise sa carte de crédit pour payer, ensuite les autres lui donnent leur part en espèces. Park gère un bar près du village olympique de Gangneung. Ces jours-ci, il perd souvent la tête quand les clients paient. Il y a quelques jours, des étrangers sont venus pour s’installer ensemble à une table. Quelque temps après, certains d’entre eux sont partis et d’autres sont venus pour rejoindre ce groupe. Or, chacun voulait payer ce qu’il avait mangé. Alors, Park devait faire à chaque fois le calcul. Cette façon de régler prend beaucoup plus de temps. Un restaurant de viande a récemment reçu un groupe de 20 étrangers. Après avoir fini leur repas, ils ont demandé de régler selon la quantité que chacun a mangée. Le propriétaire de cet établissement a ainsi dû passer 20 différentes cartes de crédit dans son lecteur pour faire payer vingt fois. Cela a pris plus de dix minutes. De nombreuses supérettes ouvertes 24h sur 24 connaissent le même problème. Plusieurs personnes viennent ensemble et chacun paie pour ses achats. De plus, beaucoup d’étrangers paient en liquide. Ils sortent des pièces de monnaie et les comptent une à une avant de les donner aux caissiers. Alors, au moment où des épreuves se terminent et où les gens affluent dans ces magasins, de longues queues de 5 ou 6 m s’allongent devant les caisses. (Photo : Yonhap)
2018-02-21

Ici, PyeongChang

2e médaille d’argent pour la Corée en patinage de vitesse
Cha Min-kyu a apporté le 19 février à son pays sa 2e médaille d’argent dans l’épreuve masculine de patinage de vitesse sur 500 m tenue à l’Ice Arena, et cela avec un record surprenant. Il a parcouru la piste en 34"42, un record olympique. Mais hélas, il a dû céder la première marche du podium au Norvégien Havard Lorentzen avec seulement un centième de différence. Mais c’est quand même un exploit bien remarquable pour ce jeune homme de 24 ans qui fait ses débuts aux Jeux olympiques. Il a confié son sentiment et son émotion au cours de l’interview tenue après sa course. « Je suis tellement heureux d’avoir cette médaille que je ne trouve pas les mots. C’était mon objectif, je l’ai atteint et j’en suis très content. » Ayant fait du short-track, il s’est reconverti en patinage de vitesse plus tard et, finalement, il a bien choisi : « Je pense, moi aussi, que j’ai bien fait d’avoir choisi le patinage de vitesse... Le moins que je puisse dire, c’est que je vais continuer à faire des efforts et à faire de mon mieux car il y a plein d’autres patineurs qui sont meilleurs que moi. » Cha a ainsi conclu son interview en nous laissant espérer de nouvelles performances aussi spectaculaires à Pékin dans quatre ans. (Photo : Yonhap)
2018-02-20

Ici, PyeongChang

Bobsleigh : une performance un peu décevante pour Won Yun-jong et Seo Young-woo
Les 18 et 19 février, dimanche et lundi donc, la discipline du bob à deux hommes s’est tenue au centre de glisse d’Alpensia. L’équipe sud-coréenne formée par Won Yun-jong et Seo Young-woo a réalisé ses quatre tours de course en 3'17"40 pour terminer 6e parmi 30 équipes. Malheureusement, elle n’a pas réussi à remporter une médaille mais leur performance a laissé entrevoir une nouvelle chance dans cette discipline. Les bobeurs sud-coréens ont fait un progrès important et c’est une bonne nouvelle pour le pays car la Corée du Sud n’était jusqu’ici forte qu’au patinage. Au cours de l’interview tenue après la course, les bobeurs sud-coréens ont montré leur déception vis-à-vis de leur performance mais ils ont affirmé qu’ils étaient déjà prêts à affronter leur prochaine discipline. (Photo : Yonhap)
2018-02-20

Ici, PyeongChang

Une danse fantastique en hanbok sur fond de musique coréenne
Les sud-Coréens Min Yu-ra et Alexander Gamelin ont participé au programme libre de danse sur glace en patinage artistique qui a eu lieu le matin du 20 février. Ils se sont en fait qualifiés après leur programme court tenu la veille. Classée 16e rang avec le score de 61,22, l’équipe sud-coréenne a obtenu son ticket pour le programme long, attribué seulement aux 20 premières équipes. C’est déjà le meilleur résultat obtenu par des sud-Coréens dans cette discipline aux Jeux olympiques. Min Yu-ra, qui est née et a grandi aux Etats-Unis, a conservé sa nationalité sud-coréenne, car la Corée du Sud ne reconnaît pas la double nationalité. Quant à Alexander, d’origine américaine, il s’est fait naturaliser sud-Coréen. Or la musique qu’ont choisie Min et Gamelin pour leur programme était « Holo Arirang », interprétée par la chanteuse sud-coréenne So Hyang, et cette chanson présente un ton très typiquement coréen comme l’indique déjà son titre « Arirang », un chant folklorique très populaire du pays. Malgré l’inquiétude de certains qui jugeaient la musique un peu autocentrée sur les Coréens, les deux patineurs restaient fermes dans leur résolution de participer à cette compétition internationale avec une chanson de leur pays. Ils ont toutefois rencontré un obstacle de dernière minute : la décision du CIO d’enlever des JO tout ce qui concerne les îlots Dokdo, qui font l’objet d’un conflit entre la Corée et le Japon. Les patineurs ont ainsi pu conserver leur chanson en supprimant les paroles contenant le mot Dokdo. Pour leur programme libre, ils se sont présentés en hanbok, le costume traditionnel coréen afin d’aller avec la musique. Ayant montré une belle représentation, ils ont obtenu 86,52 points, ce qui leur a donné finalement la note finale de 147,74 pour les deux programmes. (Photo : Yonhap)
2018-02-20

Ici, PyeongChang

Curling féminin : exploits successifs réalisés par les « filles de l’ail »
Depuis plusieurs jours, l’équipe sud-coréenne de curling attire toute l’attention du public du pays, d’une part, grâce à ses performances remarquables, d’autre part, grâce au charme montré par chacune des sportives lors de chaque match. Le curling n’est pas une discipline populaire en Corée du Sud. Mais son équipe a réalisé à Pyeongchang de beaux exploits : placées au 8e rang mondial, les sud-Coréennes ont battu dans cette ligue préliminaire les plus forts adversaires dont notamment le Canada, la Suisse, la Grande Bretagne situés respectivement à la première, à la deuxième et à la quatrième place mondiale. Elles ont pour le moment de fortes chances de se qualifier pour le play-off disputé seulement entre les 4 premières équipes. Même les médias de beaucoup d’autres pays prêtent attention à l’équipe des « garlic girls », ou les filles de l’ail comme les ont surnommées ainsi le Wall Street Journal américain : en effet, sur ces cinq sportives, quatre sont originaires d’Ui-seong, une commune située dans le sud-est du pays, très connue pour sa production d’ails de bonne qualité. Or tous les membres de l’équipe s’appellent « Kim » et pendant les premiers temps du déroulement des matches, les journalistes étrangers ont cru qu’elles étaient toutes de la même famille. Mais Kim est un nom de famille très courant dans ce pays. Seules Kim Young-mi et Kim Kyung-ae, la leader et la third, sont de vraies sœurs. (Photo : Yonhap)
2018-02-20

Ici, PyeongChang

Choi Min-jeong offre la troisième médaille d’or à la Corée du Sud
Choi Min-jeong, âgée seulement de 19 ans, a été sacrée championne olympique du 1 500 m lors de la finale de short-track disputée samedi dernier. C’est une très belle revanche après sa défaite le 13 février. Sur l’épreuve du 500 m, la jeune femme avait franchi la ligne d’arrivée en deuxième position, mais elle a finalement été disqualifiée pour obstruction. Elle avait posé sa main gauche sur la glace pour garder l’équilibre dans un virage, et elle avait été un peu poussée par la Canadienne Kim Boutin qui la suivait de près. Seule Choi a été pénalisée. Quant à Boutin, elle a décroché la médaille de bronze. Mais la sud-Coréenne a vite tourné la page. Elle a su positiver en disant : « Cet épisode rend la suite ‘hyper-intéressante’ ». Et elle n’en a pas voulu à Kim Boutin. Ainsi, elles semblent bien s’entendre, comme on a pu le constater lors de la remise de médailles. Comme la Canadienne a fini en troisième place sur le 1 500 m, Choi et Boutin se sont retrouvées côte à côte sur le podium. Devant les caméras, elles ont formé un cœur en joignant leurs mains. Choi Min-jeong n’a pas vraiment surpris avec cet exploit même si c’était sa première participation aux JO. En effet, on misait beaucoup sur elle, parce qu’elle avait récolté huit médailles dans le métal le plus précieux au cours des quatre Coupes du monde 2017-2018 organisées par l’Union internationale de patinage. Pour en arriver là, elle a su se dépasser avec une parfaite maîtrise de soi. Dès son entrée au collège, elle a suivi un entraînement à 5h 30 du matin à la patinoire de l’université nationale du sport avant d’aller à l’école. A 14 ans, elle se levait toute seule à 5h du matin sans que sa mère la réveille. Depuis, elle a mené une vie de grande rigueur en sacrifiant toute son adolescente pour sa carrière sportive. (Photo : Yonhap)
2018-02-19

Ici, PyeongChang

La science des lames de patins
La patineuse de vitesse Lee Sang-hwa a pu honorer son pays avec sa médaille d’argent après le sacre en or de Choi Min-jeong. Or, les deux jenes femmes ne chaussent pas la même paire de patins. Ceux-ci sont optimisés selon les disciplines. Ils se distinguent notamment par leur lame. En patinage de vitesse, les athlètes rivalisent de vitesse autour d’une piste glacée de 400 m. L’essentiel, c’est la vitesse. Comme des couloirs sont tracés sur la piste, les patineurs n’encourent pas le risque d’un contact physique. Les lames de leurs patins ont une épaisseur de 1 à 1,4 mm. Elles sont plus étroites et plus longues que celles en patinage de vitesse sur piste courte. Les longues lames sont plus adaptées, parce qu’elles permettent de mieux répartir la force, et de mieux glisser. Elles restent ainsi en contact avec la glace même lorsque le patineur lève un talon. Cela lui permet de réduire la fatigue physique. En patinage de vitesse sur piste courte, les patineurs doivent jouer avec le risque d’un contact physique parce qu’il n’y a pas de couloirs tracés sur la piste. Contrairement au patinage de vitesse, cette discipline a uns piste ovale de 111,12 mètres, dont la grande partie présente une ligne courbe, plus précisément 48 % du pourtour. Ainsi, les lames sont courbées de sorte à suivre bien la direction de la course. Dans le but d’augmenter la stabilité et contrer la force centrifuge, on utilise des lames plus épaisses et plus dures que celles du short-track. Elles sont de 1,2 ou 2 mm. Et le bout arrière est arrondi étant donné qu’une lame de patin pourrait s’avérer très dangereuse pour les patineurs qui suivent derrière en glissant sans distinction de couloirs. (Photo : Yonhap)
2018-02-19

Ici, PyeongChang

Le CIO dit oui à la statue de la Liberté et non à l’amiral Yi Sun-sin
La semaine dernière, le Comité international olympique (CIO) a pris une décision controversée. Il a autorisé deux gardiennes de but de l’équipe féminine de hockey sur glace des Etats-Unis à porter leur casque avec une image de la statue de la Liberté. Selon le règlement du CIO, il est interdit de porter sur les équipements de compétitions tout élément lié à l’identité nationale tel qu’un message ou slogan politique ou un extrait de l’hymne national. Le CIO a jugé que la statue de la Liberté n’avait rien à voir avec un message politique. Ainsi, Alex Rigsby et Nicole Hensley, deux gardiennes respectivement âgées de 26 ans et de 24 ans, ont accueilli à bras ouvert la décision du CIO. Et elles ont pu porter le casque tel qu’il est sans aucune modification. La première avait l’image de la statue de la Liberté dessinée au niveau du menton de son casque, et la seconde sur la partie gauche du sien. Pourtant, le 3 février, le CIO avait interdit à Matt Dalton, le gardien de l’équipe masculine de hockey sur glace de Corée du Sud, de porter son casque arborant une image de l’amiral Yi Sun-sin de l’époque Joseon. Celui-ci est le héros national coréen qui a repoussé les envahisseurs japonises à la fin du 16e siècle. Le CIO avait donné une interprétation tout autre de l’image de cette figure historique. D’après lui, elle pourrait porter un message politiquement sensible dans les relations sud-coréano-japonaise. Le hockeyeur naturalisé sud-coréen d’origine canadienne a dû se plier à la décision du CIO. Ainsi, il a porté son casque dans les matches après en avoir effacé l’image de Yi Sun-sin. Les internautes sud-coréens sont nombreux à y voir deux poids, deux mesures. (Photo : Yonhap)
2018-02-19

Ici, PyeongChang

Go Top