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Programmes spéciaux

2. Destitution de la présidente Park Geun-hye et procès des protagonistes du Choi Gate

2017-12-31

Destitution de la présidente Park Geun-hye et procès des protagonistes du Choi Gate





La Cour constitutionnelle a validé le 10 mars 2017 à l’unanimité la motion de destitution de la chef de l’Etat, votée par le Parlement le 9 décembre 2016 sur fond de Choi Gate. Suite à cette décision, Park Geun-hye a été immédiatement révoquée. Une première dans l’histoire de la République de Corée.

Le procès en destitution a été semé d’embûches. Dès la première audience publique, l’ancienne occupante de la Cheongwadae n’a pas fait son apparition. La Cour a consacré une large partie des plaidoiries à entendre des témoins clés comme Choi Soon-sil, la principale protagoniste du scandale de corruption sans précédent, ainsi que deux anciens conseillers présidentiels, Ahn Jong-bum et Chung Ho-song. Par ailleurs, le président de la Cour Park Han-chul a dû quitter son poste à la fin de son mandat, le 31 janvier. La juge Lee Jung-mi, qui a assuré l’intérim, devait lui emboîter le pas le 13 mars.



La plus haute juridiction a dû forcer le chemin de manière à organiser trois plaidoiries par semaine. Et elle est parvenue le 10 mars à rendre son verdict historique. Park Geun-hye a été déchue de son poste.

L’ex-présidente a été placée en détention provisoire, puis inculpée le 17 avril par le Parquet notamment pour son implication dans l’affaire de corruption. Son procès s’est ouvert le 23 mai. En octobre dernier, Park a refusé d’y comparaître pour protester contre la prolongation de sa détention. Son équipe de défense a même démissionné dans la foulée. Le Tribunal a fini par désigner cinq avocats commis d’office, et le procès se poursuit par contumace.

En parallèle, des actions en justice ont été menées contre d’autres personnalités impliquées dans cette affaire, telles que son instigatrice Choi Soon-sil, le secrétaire général de l’ancienne chef de l’Etat Kim Ki-choon, et le vice-président de Samsung Electronics Lee Jae-yong. La Justice a reconnu leur culpabilité dans ses verdicts successifs.

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